ECDYS OpenLab est une solution d’intelligence collective et d’open innovation qui séduit par ses outils de génération et d’approfondissement des idées. Mais savez-vous que c’est également une solution de « crowdfunding clés en main » ?
Vous connaissez certainement les sites de crowdfunding comme Kickstarter, Indiegogo, KissKissBankBank, Wiseed, My Major Company ou Ulule pour ne citer que les plus connus.
Traduit en français, le crowdfunding signifie « financement participatif ». C’est le principe qui met en relation des entrepreneurs, des créatifs et tous porteurs de projet en mal de trésorerie avec des investisseurs ou des donateurs qu’ils soient particuliers ou professionnels. On en dénombre plus d’une vingtaine en France : voir l’article ici
Selon la FPF, les fonds collectés grâce au crowdfunding en France se sont élevés en 2015 à 133 millions d’euros, ont doublé en un an et ont permis de financer une grande variété de projets.
On distingue communément 3 types de plateformes de crowdfunding :
- Les plateformes de crowdfunding permettant de récolter des dons ou des contributions donnant lieu à des contreparties diverses
- Les plateformes de crowdfunding permettant le financement de projets via des prêts
- Les plateformes de crowdfunding permettant le financement d’un projet entrepreneurial via la souscription de titres.
Quand elle est organisée sur la place publique, la finance participative est soumise à la réglementation bancaire et financière. En France, afin de favoriser le développement du financement participatif dans un environnement sécurisant pour les contributeurs (donateurs, prêteurs ou investisseurs), les pouvoirs publics ont adapté la réglementation, par l’ordonnance n°2014-559 du 30 mai 2014.
Le nouveau dispositif est entré en vigueur le 1er octobre 2014. Un label a aussi été créé pour identifier les plates-formes qui respectent les nouvelles règles introduites par l’ordonnance n° 2014-559 du 30 mai 2014 et son décret d’application n° 2014-1053 du 16 septembre 2014.
Comme on le voit, la demande explose et une offre de plus en plus variée et accessible se met en place.
Mais parfois, il est nécessaire de disposer d’une plateforme WEB reprenant les mêmes mécanismes que les plateformes de crowdfunding sans nécessairement collecter les fonds eux-mêmes comme le fait un intermédiaire financier.
Avec un peu d’imagination, les exemples sont nombreux. En voici quelques uns :
Vous êtes une collectivité locale et vous souhaitez co-gérer une partie de votre budget
- Vous ne souhaitez pas lever de fonds supplémentaires mais plutôt tester auprès de vos administrés l’intérêt de financer un nouveau projet d’aménagement : école, restauration de monument, équipement sportif etc. ou la mise en place d’un nouveau service : navettes, station vélib ou autolib, service de surveillance ou de récupération des déchets etc. Un exemple très connu est le budget participatif de la Ville de Paris. Les Parisiens peuvent proposer des projets d’investissement pour leur arrondissement ou pour tout Paris à hauteur de 5% du budget d’investissement de la ville, soit un demi-milliard d’euros jusqu’en 2020. Si vous êtes parisien, rendez-vous sur ce site pour le lancement de la campagne 2016.
Vous êtes un acteur privé et vous souhaitez utiliser les mécanismes du crowdfunding au sein même de votre entreprise.
- Vous êtes un patron d’entreprise et vous avez mis en place un processus pour collecter et récompenser les idées de vos collaborateurs. Mais au moment de les mettre en oeuvre, le problème des ressources se pose cruellement et beaucoup de bonnes idées sont tuées dans l’oeuf faute de véritable support du management. Ainsi, plutôt que de confier la sélection des meilleures idées à un jury, pourquoi ne pas demander aux responsables de département détenteurs de budget de co-financer les idées les plus intéressantes à leurs yeux ?
- Vous êtes responsable d’une Direction Informatique. Vous disposez chaque année d’une enveloppe budgétaire dédiée à la maintenance évolutive. Mais comment arbitrer entre les nombreuses possibilités ? Plutôt que de décider arbitrairement ou confier cette tâche à une équipe restreinte, pourquoi ne pas demander à vos clients internes quelle somme ils aimeraient consacrer à tel ou tel projet ?
Cela vous donne des idées ?
Avec ECDYS OpenLab, la mise en place d’une telle plateforme est un jeu d’enfant et à un coût abordable. Pas besoin d’avoir une équipe informatique ou de lancer un projet compliqué !
Si vous êtes une collective locale avec un budget limité, faites comme la ville de Paris et surprenez vos concitoyens !
Si vous êtes manager dans une entreprise, faites confiance à vos clients internes ! Revitalisez votre communication interne et par la même occasion mettez chacun face à ses propres responsabilités !
Concrètement, ça marche comment ? C’est très simple ! Mode d’emploi en 5 étapes :
Etape 1 : Chaque projet est organisé par thématique ou par domaine
Etape 2 : Chaque projet dispose de sa propre vitrine. Le projet y est décrit avec tous les détails souhaités, de préférence de façon agréable à lire. Pour cela, vous pouvez y associer toutes sortes de documents multimédia (photos, plans, videos, pdf …).
Etape 3 : Pour chaque projet, vous pouvez – si vous le souhaitez – lancer des débats collaboratifs pour consulter les participants : obtenir des avis, des conseils, identifier les risques, améliorer certains aspects et préparer la mise en oeuvre des projets dans les meilleures conditions.
Etape 4 : Chaque projet est chiffré et se voit donc attribué un budget de mise en place. Vous demandez à chaque participant ou à une sélection d’entre eux d’allouer une somme d’argent aux projets qu’ils souhaitent voir mis en oeuvre.
Etape 5 : Vous suivez en temps réel la collecte des fonds et vous pouvez lancer les premiers projets dès qu’ils sont financés à 100% !